• - Car rien n'est plus abject que ces rides naissantes,
      Celles qui pulvérisent la foi que votre femme
      Prodigua à ces crèmes aux relents si infâmes
     -Histoire de vous paraître un peu moins répugnante-

     

      Car rien n'est plus minable que ce drôle d'escogriffe
      Celui qui, à huit heures, déjà de verve grise
      Crie au garçon serveur combien il le méprise
     -Son superbe adultère ponctuera cette griffe-

     

      Car rien n'a moins de sens que ces filles rapiécées
      Celles qui tombent malades en l'absence d'un âtre,
      Ou qui paraissent devant leur père et leur marâtre
     -Et elles craignent, cependant, d'être morigémées-

     

      Je ne peux pas, Stanley, être cette servitude,
      Même si rien n'est plus bas que ma vile solitude.



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  • En ces temps dévastés, les enfants des cigognes
    Répondent d'incapables, de banqueroutiers
    Au songe des parents des modestes quartiers
    Qui faillirent à payer les médecins sans vergogne

     

    C'est sans mère qu'ils grandissent, pas de lait, ni de miel
    Ils édifient leur monde et choisissent leurs idoles
    Puis, attroupés dans toutes ces néo-farandoles
    Rêvent à raser la terre, à embraser le ciel

     

    Lorsqu'un jeune moineau s'amourache d'une oiselle
    Il s'évertue à la faire planer dans ses cieux
    Là elle l'entend bien roi, même si c'est fallacieux

     

    Et elle se laisse tringler, cette jeune pucelle
    Car sont rois de la tourbe ceux qui donnent envie
    A celles qui, seules, meurent tout en donnant la vie

     

                                                                 -Stanley


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  •     Voici, telle que la relate Maître Plée dans son livre sur le sappo, l'histoire de Sapiens :

    " Dieu, constatant que par leur comportement les hommes s'estimaient supérieurs aux animaux, pour une raison qui dépasse notre compréhension (sinon il ne serait pas Dieu...), décida de rendre les hommes plus fous que les autres espèces animales.Pour ce faire, son intention était de modifier un certain jour la composition de l'eau du globe terrestre de telle façon que " Ceux qui boiront de l'eau auront l'illusion d'être intelligents et conscients, mais, en réalité, ils seront stupides et subjectifs parce que toujours à demi dans le rêve ".
        Mais Dieu, que l'on ne nomme pas pour rien " Le Juste " décida d'épargner un homme, nommé Sapiens, remarquablement droit, bon, honnête, courageux, et plein de sagesse. Dieu apparut donc en songe à Sapiens et, ayant révélé son projet à ce dernier, lui donna une semaine pour qu'il puisse se fabriquer une citerne suffisament grande pour y mettre en réserve l'eau nécéssaire à une centaine d'hommes pendant une centaine d'années.
        Losque la citerne fut terminée et pleine, l'eau de la terre fut soudainement modifiée une certaine nuit... et tous les hommes de la terre devinrent fous.
        Sapiens ne but que de l'eau puisée dans sa citerne et, serein, ne changeant rien à son mode de vie, il devint rapidement le commerçant le plus habile et le plus riche de la ville. Mais les habitants, jaloux de l'habileté de Sapiens à anticiper les fluctuations du marché, le considérèrent bientôt comme étrange, puis comme anormal : " Sapiens est fou, il fait toujours le contraire de ce qui est logique de faire " disaient-ils.
        Le Roi, mis au courant de ce qui se passait, demanda à son médecin personnel d'aller examiner Sapiens. Le médecin conclut, en hochant la tête, " cet homme est en effet anormal, mais je pense pouvoir le guérir avec une de mes tisanes miraculeuses ". Sapiens se garda bien de boire cette tisane faite de plantes rares et d'eau puisée à la fontaine voisine. Il en jetait un plein verre, chaque jour, pour faire plaisir au médecin. Les années passèrent ainsi, sans changement, si ce n'est qu'en prenant de l'âge, Sapiens devenait de plus en plus riche... mais ressentait de plus en plus l'ardent désir de fonder une famille et d'avoir des enfants. Il alla demander sa main à une très belle jeune fille qui avait répondu par un sourire à son sourire, mais le père de cette dernière lui claqua la porte au nez " jamais je ne donnerai la main de ma fille à un anormal! ".  Durant plusieurs années, il en fut ainsi avec tous les pères de toutes les filles, belles ou laides. Si bien qu'un jour, au lieu de boire l'eau de sa citerne, Sapiens, désespéré, se rendit à la fontaine publique voisine et but un grand verre de l'eau qui rend fou. Il devint alors " normal ". Les voisins crièrent au miracle. Le médecin accourut et annonça fièrement : " Vous voyez que ma tisane était miraculeuse! ". Le Roi lui accrocha donc une médaille de plus sur sa robe de médecin. Et tous les pères de la ville accoururent accompagnés de leurs filles pomponnées et parfumées. Sapiens eut l'embarras du choix, mais en bon fou qu'il était devenu, il choisit bien évidemment... la plus folle. Ils eurent beaucoup d'enfants, tous parfaitements fous... " Grâce à Dieu! "."


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  •     Voici en exclusivité mondiale le titre d'ouverture de la démo d'U.N.said! :

    Alienation Alternative


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